Bienvenue sur Aventure Humaine !
Nous partageons souvent sur Aventure Humaine que les rencontres sont les plus belles surprises. Juste avant le confinement, nous Ă©tions Ă La Rochelle, pour un sĂ©minaire sur l’immobilier (Ă©couter l’épisode avec Ludovic BrĂ©ant).Â
Et là , au retour de la pause déjeuner, Olivier Soudieux nous attend dans la salle, avec un atelier de team building : la traversée d’une crevasse ! Cet univers d’aventures, de défi, de grands espaces Olivier y est habitué depuis de nombreuses années. Entrepreneur par nécessité, il a créé sa première société pour payer ses études d’ingénieur à Limoges. Très débrouillard et indépendant, son premier business sera la mise en page des présentations pour EDF (vous vous rappeler de ces transparents pour les rétro-projecteurs !). En parallèle, il se passionne et s’oxygène avec l’escalade et dans les montagnes !
Ensuite, le virus est plus fort, dĂ©mĂ©nagement rapide et naturel Ă Grenoble au coeur d’un terrain de jeu idĂ©al.Il se forme et s’entraine Ă cĂ´tĂ© de son job chez Capgemini. Il trouve un groupe de soutien au sein du club de montagne.Il cherchait, sans le savoir Ă l’époque, Ă se dĂ©passer et Ă augmenter son estime personnelle.Â
2 ans après une expĂ©dition s’organise pour le NĂ©pal. Le mot magique « Himalaya » est prononcĂ© !En 2001, son groupe, composĂ© de 10 alpinistes, se lance Ă l’assaut d’un sommet de plus de 7000 mètres. Un an de prĂ©paration pour trouver les sponsors, les diffĂ©rents partenaires, le matos… 8 semaines sur place dont 5 d’ascension pour rechercher de la bonne voie jusqu’en haut.Â
C’est une grande rĂ©ussite du projet global mais un fiasco total humainement parlant car le groupe se disloque dès le retour tellement l’expĂ©rience a Ă©tĂ© extrĂŞme et Ă©prouvante psychologiquement. Dès lors, son expertise sur la gestion/maitrise des risques se densifie et il devient de plus en plus lĂ©gitime, Ă manager, former, cadrer les Ă©quipes dont il est responsable en France.Â
Mais Olivier ne pense qu’à repartir, et plus longtemps, un an pour traverser Ă pieds la chaine de l’Himalaya. Il va prĂ©parer cette longue expĂ©dition avec beaucoup d’incertitude sur les conditions d’accessibilitĂ©, de ravitaillement, du fait du climat et des tensions politiques locales. Il rĂ©ussit Ă trouver les bonnes personnes ressources qui vont lui fournir tous les renseignements. Un travail de fourmi sera nĂ©cessaire pour que le duo soit fin prĂŞt Ă vivre pleinement ce voyage !Â
Car oui, belle surprise, sa conjointe, Carole Soubiran, décide de se joindre à lui et c’est en couple qu’ils vont partir, Cap à l’Est ! Leur objectif commun, produire un documentaire sur le quotidien des villageois, habitants cette incroyable région du monde. Pour information, l’immense majorité de l’humanité vit dans avec le strict minimum, l’essentiel, aux prix de nombreux efforts pour cultiver, troquer, conserver les ressources que leur donnent mère Nature.
Une fois rentrĂ©s en Occident, ils bossent sur le contenu vidĂ©o et Ă©dite le livre « Le chemin des cimes ».Le film, en format 52 minutes, est prĂ©sentĂ© Ă de nombreux festivals et il remporte plusieurs prix.Les commandes de confĂ©rences pleuvent et ce sont plus de 300 interventions qui vont ĂŞtre organisĂ©es en quelques mois.La dĂ©cision est logique, pour Olivier, donc de quitter son CDI pour ĂŞtre libre de monter sur scène !Â
De tournĂ©es en tournĂ©es, il dĂ©couvre la France, le BĂ©nĂ©lux puis le Canada… Outre atlantique, tout est plus grand, il en profite pour approfondir le ski, puis le kayak, tractĂ© par cerf volant ! Olivier va muscler son jeu, et vivre un mois complet en autonomie sur un lac gelĂ© ou la banquise. Il vit Ă l’aise Ă -40°C, contrairement Ă nous, oĂą nous serions en mode survie. Son but est de dĂ©couvrir, son fonctionnement, des gens, des univers, des conditions diffĂ©rentes de sa zone de confort europĂ©enne…Â
Il est aujourd’hui interrogé par l’entreprise autour de l’efficience des environnements incertains et complexes. Ses expéditions sont un champs d’enrichissement, un véritable laboratoire à ciel ouvert. Lors de chaque sortie, il expérimente, avec un processus itératif, la mise en place de solutions aux problèmes qu’il rencontre.Toutes les dimensions y passent pour comprendre les transformations qui s’opèrent dans le corps, le cerveau, les connexions, les relations.
Finalement, le business model de l’explorateur moderne est le mĂŞme que celui de Christophe Colomb : partir Ă la dĂ©couverte de notre monde et partager son retour d’expĂ©rience, lors de confĂ©rences, auprès de ceux qui financent ses aventures !Â
En plein confinement, nos repères volent en éclat et nos émotions prennent le dessus. Olivier connait les contraintes fortes, les événements « surprises ». 4 étapes de son processus de prise de hauteur, pour garder son calme :
Une crise ça secoue l’existant !
Quel est l’avantage ? Du plus, du mieux et du différent ?
C’est une opportunitĂ© pour repenser nos Ă©changes, nos connexion et pourquoi pas nos gouvernances. La gouvernance cellulaire propose de penser l’entreprise comme une organisation vivante, agile capable de s’adapter aux tensions positives ou nĂ©gatives de notre quotidien. Tout cela pour plus de performance, plus de bien ĂŞtre et de motivation.Â
Olivier souligne l’importance des routines, un paradoxe pour l’aventurier qu’il est. C’est son ancrage, matin et soir.
Pour la suite, Olivier se concentre sur 3 axes :
On vous en dit plus très prochainement !Â
Désolé pour l'interruption de son à 27′, nous avons fait de notre mieux pour continuer d’enregistrer à distance.
Ouvrez vos oreilles et votre carnet !Â
Nous parlons de :
Cette émission est produite par Podcast Mania.
Cette conversation a été enregistrée grâce au logiciel Zencastr.
1001 Mercis d’avoir Ă©coutĂ© cet Ă©pisode !Â
Nous espérons qu’il t’a apporté de la valeur autant que nous avons pris de plaisir à l’enregistrer.
Si tu veux nous soutenir, nous t’invitons :
– à noter ce podcast 5 * sur Apple Podcast, ça te prend 2 minutes et 22 secondes, si si je me suis chronométré
– à partager cet épisode avec un ou une ami(e), prospect, client ou partenaire qui aurait besoin de cette conversation pour aller plus loin dans ces projets !
– Ă nous contacter sur : [email protected]Â
Nous vous souhaitons une excellente semaine remplie d’actions et de nouvelles rencontres !
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Nous partageons souvent sur Aventure Humaine que les rencontres sont les plus belles surprises. Juste avant le confinement, nous Ă©tions Ă La Rochelle, pour un sĂ©minaire sur l’immobilier (Ă©couter l’épisode avec Ludovic BrĂ©ant).Â
Et là , au retour de la pause déjeuner, Olivier Soudieux nous attend dans la salle, avec un atelier de team building : la traversée d’une crevasse ! Cet univers d’aventures, de défi, de grands espaces Olivier y est habitué depuis de nombreuses années. Entrepreneur par nécessité, il a créé sa première société pour payer ses études d’ingénieur à Limoges. Très débrouillard et indépendant, son premier business sera la mise en page des présentations pour EDF (vous vous rappeler de ces transparents pour les rétro-projecteurs !). En parallèle, il se passionne et s’oxygène avec l’escalade et dans les montagnes !
Ensuite, le virus est plus fort, dĂ©mĂ©nagement rapide et naturel Ă Grenoble au coeur d’un terrain de jeu idĂ©al.Il se forme et s’entraine Ă cĂ´tĂ© de son job chez Capgemini. Il trouve un groupe de soutien au sein du club de montagne.Il cherchait, sans le savoir Ă l’époque, Ă se dĂ©passer et Ă augmenter son estime personnelle.Â
2 ans après une expĂ©dition s’organise pour le NĂ©pal. Le mot magique « Himalaya » est prononcĂ© !En 2001, son groupe, composĂ© de 10 alpinistes, se lance Ă l’assaut d’un sommet de plus de 7000 mètres. Un an de prĂ©paration pour trouver les sponsors, les diffĂ©rents partenaires, le matos… 8 semaines sur place dont 5 d’ascension pour rechercher de la bonne voie jusqu’en haut.Â
C’est une grande rĂ©ussite du projet global mais un fiasco total humainement parlant car le groupe se disloque dès le retour tellement l’expĂ©rience a Ă©tĂ© extrĂŞme et Ă©prouvante psychologiquement. Dès lors, son expertise sur la gestion/maitrise des risques se densifie et il devient de plus en plus lĂ©gitime, Ă manager, former, cadrer les Ă©quipes dont il est responsable en France.Â
Mais Olivier ne pense qu’à repartir, et plus longtemps, un an pour traverser Ă pieds la chaine de l’Himalaya. Il va prĂ©parer cette longue expĂ©dition avec beaucoup d’incertitude sur les conditions d’accessibilitĂ©, de ravitaillement, du fait du climat et des tensions politiques locales. Il rĂ©ussit Ă trouver les bonnes personnes ressources qui vont lui fournir tous les renseignements. Un travail de fourmi sera nĂ©cessaire pour que le duo soit fin prĂŞt Ă vivre pleinement ce voyage !Â
Car oui, belle surprise, sa conjointe, Carole Soubiran, décide de se joindre à lui et c’est en couple qu’ils vont partir, Cap à l’Est ! Leur objectif commun, produire un documentaire sur le quotidien des villageois, habitants cette incroyable région du monde. Pour information, l’immense majorité de l’humanité vit dans avec le strict minimum, l’essentiel, aux prix de nombreux efforts pour cultiver, troquer, conserver les ressources que leur donnent mère Nature.
Une fois rentrĂ©s en Occident, ils bossent sur le contenu vidĂ©o et Ă©dite le livre « Le chemin des cimes ».Le film, en format 52 minutes, est prĂ©sentĂ© Ă de nombreux festivals et il remporte plusieurs prix.Les commandes de confĂ©rences pleuvent et ce sont plus de 300 interventions qui vont ĂŞtre organisĂ©es en quelques mois.La dĂ©cision est logique, pour Olivier, donc de quitter son CDI pour ĂŞtre libre de monter sur scène !Â
De tournĂ©es en tournĂ©es, il dĂ©couvre la France, le BĂ©nĂ©lux puis le Canada… Outre atlantique, tout est plus grand, il en profite pour approfondir le ski, puis le kayak, tractĂ© par cerf volant ! Olivier va muscler son jeu, et vivre un mois complet en autonomie sur un lac gelĂ© ou la banquise. Il vit Ă l’aise Ă -40°C, contrairement Ă nous, oĂą nous serions en mode survie. Son but est de dĂ©couvrir, son fonctionnement, des gens, des univers, des conditions diffĂ©rentes de sa zone de confort europĂ©enne…Â
Il est aujourd’hui interrogé par l’entreprise autour de l’efficience des environnements incertains et complexes. Ses expéditions sont un champs d’enrichissement, un véritable laboratoire à ciel ouvert. Lors de chaque sortie, il expérimente, avec un processus itératif, la mise en place de solutions aux problèmes qu’il rencontre.Toutes les dimensions y passent pour comprendre les transformations qui s’opèrent dans le corps, le cerveau, les connexions, les relations.
Finalement, le business model de l’explorateur moderne est le mĂŞme que celui de Christophe Colomb : partir Ă la dĂ©couverte de notre monde et partager son retour d’expĂ©rience, lors de confĂ©rences, auprès de ceux qui financent ses aventures !Â
En plein confinement, nos repères volent en éclat et nos émotions prennent le dessus. Olivier connait les contraintes fortes, les événements « surprises ». 4 étapes de son processus de prise de hauteur, pour garder son calme :
Une crise ça secoue l’existant !
Quel est l’avantage ? Du plus, du mieux et du différent ?
C’est une opportunitĂ© pour repenser nos Ă©changes, nos connexion et pourquoi pas nos gouvernances. La gouvernance cellulaire propose de penser l’entreprise comme une organisation vivante, agile capable de s’adapter aux tensions positives ou nĂ©gatives de notre quotidien. Tout cela pour plus de performance, plus de bien ĂŞtre et de motivation.Â
Olivier souligne l’importance des routines, un paradoxe pour l’aventurier qu’il est. C’est son ancrage, matin et soir.
Pour la suite, Olivier se concentre sur 3 axes :
On vous en dit plus très prochainement !Â
Désolé pour l'interruption de son à 27′, nous avons fait de notre mieux pour continuer d’enregistrer à distance.
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